Porte-bonheur, Fétiche, Talisman ou Pentacle
Les différences, que choisir?
Derrière le terme générique de porte-bonheur, porte-veine ou porte-chance on retrouve différents concepts. Il peut ici ou là, selon la forme ou l’époque, porter le nom de grigri, amulette, talisman, fétiche, phylactère, charme, pentacle, palladium, … Tous ces objets sont chargés d’une énergie ou d’un pouvoir spirituel ou magique dont l’efficacité peut être immédiate ou différée.
Au fil du temps et de l’évolution des sociétés humaines le porte-bonheur a évolué.
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Le fétiche ou grigri
était proche de la nature et principalement composé d’éléments naturels (pierres, os, dents, plumes, coquillages, poupées totémiques, …). On le retrouve dans les sociétés les plus primitives ou les plus proches de la nature.
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L’amulette
un peu plus élaborée que le fétiche avait essentiellement un pouvoir passif qu’on pourrait comparer à un bouclier protecteur.
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Le talisman
beaucoup plus élaboré est plutôt considéré comme actif et bénéficie de propriétés transmises à l’occasion d’un rituel. Son action est beaucoup plus spécialisée que celle de l’amulette et son influence est fonction d’une logique symbolique ou analogique. Exemple : le rubis est considéré comme la pierre de la planète rouge (mars) couleur du sang et du feu. Certains spécialistes comparent le talisman à une lance qui permet d’attaquer.
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Le pentacle
est lui beaucoup plus complexe et nécessite un rituel de consécration pour obtenir son pouvoir. Tourné vers l’ésotérisme, il utilise des mots, symboles, formules, codes ou langages secrets connus des seuls initiés. Il est relié aux forces du cosmos en représentant le microcosme subissant les influences du macrocosme.
Le rituel de consécration du talisman ou pentacle
Il permet de personnaliser le porte-bonheur. Les rituels peuvent varier mais on retrouve principalement trois phases :
- La purification qui peut se faire avec de l’eau pure ou de l’eau de mer, ou encore en le passant dans de la fumée d’encens
- La mise en énergie qui se fait le plus souvent en plaçant la main au-dessus ou sur l’objet pour lui transférer une partie de l’énergie personnelle.
- La consécration se fait en mettant l’objet en contact avec différents éléments de la nature (encens, feu, eau, sel, …) et en prononçant les formules magiques adéquates
Une formule termine le rituel pour donner vie à l’objet qui aura les pouvoirs que le cérémoniant lui aura transmis.